Petit papa Noël prend à nouveau les commandes du Brise Glace pour une soirée en faveur de l’enfance en difficulté. Intégralement reversés au Secours Populaire Français, les bénéfices de ce concert viendront faire rayonner les mirettes des mômes du département.
Télescopage d’un rock puissant, d’une dose d’électronique vivifiante et de sonorités traditionnelles hallucinantes, JMPZ donne dans l’énergie tribale et la démesure auditive. La pulsion musicale d’une intensité rare vient se fracasser au cœur des amplis. Deux basses sous testostérone, batterie déchaînée et séquences électroniques viennent talonner le souffle rauque d’un didjeridoo. L’exploration sonore est en marche, la fusion universelle, difficile d’en ressortir indemne.
Activiste jusqu’au bout des cordes, Bananas at the Audience développe un post-punk généreux à base de noise éclatante et d’un chant puissant. Prestation à couper le souffle, bouffée d’énergie au détour du moindre décibel, ces cinq lyonnais façonnent des compositions soniques irréprochables aux antipodes de ce qui a déjà été donné d’entendre. Choc musical en perspective.
Bananas at the Audience + JMPZ
JMPZ
Faut-il encore présenter LE groupe mâconnais ? allez, le truc pour ceux qui ne savent pas : JMPZ : Juju, Mole, Pierrick, Zane… les premières lettres des 4 zicos fondateurs du groupe. Le concept de base, c’est deux basses et deux batteries qui s’affranchissent des ces tricoteurs de guitaristes et de ces égotiques de chanteurs… Mais aussi des logiques mélodiques habituelles, pour se jeter dans un inconnu musical rythmique, tribal et groovy, pour inventer, innover, déconner, bref, pour créer !!! C’était en février 1996 et ça a vite fait le buzz sur Mâcon, puis plus loin, de plus en plus loin ! Puis le groupe a évolué avec l’arrivée d’un didjeridoo, puis d’un DJ, viennent ensuite les albums et les tournées qui s’enchaînent, les changements de zicos, les heures de gloire, les bonheurs et les difficultés inhérentes à un projet artistique ambitieux… Et voilà, ce soir c’est la dernière, le clap de fin du groupe après 15 ans de concerts, les adieux au public qui les a vu naître, la dernière rentrée au port accompagné sur scène d’une grosse partie de la scène électro-rock-tribal-groove hexagonale. Comment serait-il envisageable de ne pas y être ?!